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accès à quelques pages-échantillons La tribu de Lanturlu ne connaît pas le feu. Pour se chauffer, l'hiver, elle expose des pierres au soleil, puis les rentre chaque soir dans la grotte-refuge. Tuant… Fortuitement, Anselme découvre la poudre, qu'il tente alors d'utiliser pour le chauffage, mais sans disposer d'une cheminée. Les déchets de combustion sont alors stockés dans d'immense outres, pour éviter que les habitant de la grotte ne périssent asphyxiés. Un vieillard de la tribu, rendu aveugle par des mystérieuses radiations, explique alors à Anselme que les atomes peuvent contenir une énergie cachée, qui est représentée par l'image d'un diable enfermé dans une boite fermée par un couvercle. De temps en temps, un fermoir de couvercle cède et le diable contenu dans la boite est éjecté (radioactivité naturelle). Mais, pour certains types de boites, le choc d'un diable avec une boite voisine, lors de son éjection, peut déclencher l'ouverture de cette dernière. On traduit ainsi les concepts de réaction en chaîne et de masse critique : il faut assembler suffisamment de boites les unes contre les autres pour que cette "pile" diverge et qu'à la limite elle puisse se transformer en bombe atomique, en cas de divergence explosive. Dans la suite de l'ouvrage on explique la différence entre fission et fusion. Les perspectives futures, édénique (fusion non-polluante) ou catastrophiques (là, on n'a que l'embarras du choix) sont évoquées. Pour grand public.
accès à quelques pages-échantillons En
franchissant les siècles, Lanturlu découvre les conceptions
successives que l'homme se faisait du cosmos. Les univers jumeaux de babyloniens
(Ohrzmad et Ahriman). Balayeur à la bibliothèque d'Alexandrie,
il est témoins d'une discussion entre Ptolémée et
un de ses élèves. Elève de Copernic, Hans Helm a
du mal à comprendre pourquoi son maître conservera, jusqu'à
sa mort, le résultat de ses puissantes réflexions. Devenu "Monsieur de Lanturlu" (noblesse d'Empire) Anselme assiste à la Malmaison à une discussion entre Herschel et Laplace. Questionné par Bonaparte à propos de l'intervention de Dieu dans la stabilité des orbites planétaires (invoquée par Newton), celui-ci lui répond "qu'il n'a pas eu besoin de cette hypothèse dans ses calculs". Le mont Palomar, Hubble, l'expansion cosmique, le Big Bang, les quasars, la mystérieuse absence d'antimatière dans notre "versant d'univers". Pour grand public. Extension en "Lanturlu Junior", prévue, étendue à l'histoire des idées en astronomie.
accès à quelques pages-échantillons Comment
les avions volent-ils ? Est-ce en surfant simplement sur les masses d'air
? Non, c'est plus subtil que cela. Sophie tente de l'expliquer à
Lanturlu. Cette approche passera par une description microscopique d'un
fluide, composé "de petite billes (les molécules) s'agitant
en tous sens et se heurtant sans cesse". Les chocs de ces billes sur une
surface produisent une force appelée pression. Si une feuille de
papier, suspendue à un fil, dans une pièce fermée,
sans "courant d'air", ne bouge pas, c'est parce qu'elle subit "autant
de chocs d'un côté que de l'autre". Simple. Quant à
la température absolue, ce n'est que la mesure de l'énergie
cinétique moyenne de ces billes. Dans un gaz au zéro absolu,
les billes sont simplement… immobiles, leur "vitesse d'agitation thermique"
est nulle (situation qu'on ne rencontrera, dans la nature, que dans des
masses de gaz interstellaire, très froid et très dilué,
sinon les billes-molécules tendent à "s'agglutiner", pour
former d'abord un liquide, puis un solide). Un
élément de la "machine à expliquer" que sont les
bandes dessinées de Lanturlu. Sous l'aspect ludique, un cours de
mécanique des fluides parfaitement charpenté et conforme,
qui illustre le principe suivant : pour escalader une masse d'air, il
faut pouvoir prendre appui dessus. Un avion qui vole n'en finit plus de
tente d'escalader une masse d'air qui s'éboule. Pour escalader
quelque chose, il faut pouvoir "prendre appui dessus". Il faut que le
fluide soit "visqueux", qu'on puisse le mettre en mouvement par frottement.
L'hélium "superfluide" n'est pas visqueux et Anselme, dans son
navire, ne parvient pas à s'y déplacer, car son hélice
et ses rames s'avèrent inopérantes. Pour lycéen réveillé, amateur de science. Version simplifiée en "Lanturlu Junior".
accès à quelques pages-échantillons L'univers, assimilé à une moquette. Mal posée par son créateur, comprimée, celle-ci fait des plis qui sont … les particules élémentaires. Dans cette moquette les "bosses" figurent la matière et les creux l'antimatière, un modèle pertinent. Matière et antimatière s'annihilent pour donner des photons, de même que les photons peuvent donner naissance à un creux et une bosse baladeurs. Ainsi les photons sont-ils des "creux-bosses". A partir de ce modèle didactique, pas mal de concepts clefs peuvent être présentés : l'ère radiative, la nucléosynthèse, le découplage matière-radiation. En fin d'album, un modèle pour bien comprendre l'effet Doppler, le concept d'horizon cosmologique. Avec deux patins à roulettes, deux aimants et un ressort, Lanturlu construit "les modèles de Friedman". En dernière page, un rappel du "cosmodrame". Pour lycéen réveillé et amateur de science. Version "Lanturlu Junior" prévue.
accès à quelques pages-échantillons Anselme
et Sophie visitent le Cosmic Park, tenu par un certain "Monsieur Albert".
Anselme fait un tour sur le manège et prétend que le propriétaire
lui a volé une seconde de distraction. Faux, lui rétorque,
monsieur Albert, le temps, c'est comme les brosses à dents, c'est
strictement personnel. Votre temps n'était pas le mien, c'est tout.
L'extrait ci-après provient d'un vieux projet de série télévisée qui n'a jamais vu le jour. L'auteur, en effet, était convaincu que le meilleur vecteur de la vulgarisation scientifique était la comédie musicale (Calculons sous la pluie, Un Informaticien à Paris, etc..)
accès à quelques pages-échantillons A
la suite d'une défonce au cosmol avec Monsieur Albert, Lanturlu
se retrouve projeté dans le monde de la géométrie.
Comme dans le cas du Géométricon, il est fortement conseillé
au lecteur de se munir du même matériel et de refaire lui-même
les expériences géométriques faites par Anselme,
c'est à dire de fabriquer des "posicônes " et des "négacônes".
Dans cet album, un cours sur la courbure et sa mesure angulaire. Pôles,
maillages, tout y passe, mais tout est accessible. Assimilant le voisinage
du soleil (ou de tout objet massif) à un cône émoussé,
Lanturlu découvre l'idée-clef de Monsieur Albert : remplacer
les trajectoires "newtoniennes" d'objets se déplaçant dans
un espace plat, et soumis à des actions à distance, dues
à d'autres masses, par les géodésiques d'un espace
courbe. Ainsi les masses disparaissent : il n'y a plus que la géométrie.
Sous cet angle, l'album est une bonne présentation du concept-clef
de la Relativité Générale : matière = géométrie. Pour amateur de science, lycéen section scientifique ou étudiant.
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