Présentation de l'ensemble

des BD LANTURLU


Remarque importante : Si vous imprimez ces pages-échantillons à partir de votre écran vous trouverez sans doute leur qualité médiocre. De fait, pour des raisons d'optimisation de temps de chargement elles ont été scannées en faible résolution (précision suffisante pour un affichage-écran). Mais les pages fournies sur le cd, digitalisées en qualité photocopie, sont, elles, d'excellente qualité, identique à celles des pages d'un album imprimé conventionnellement.


LE TOUR DU MONDE EN QUATRE VINGT MINUTES.

Lecture intégrale gratuite de cette bande dessinée de soixante pages

...Anselme découvre la propulsion par réaction, en utilisant une allumette et un couvercle métallique de yogourt. Les principes des fusées à poudre et à liquides sont exposés. On découvre alors que les "propulseurs cryogéniques", fonctionnant avec un mélange mélange d'hydrogène et d'oxygène, lâchent derrière eux des… nuages de vapeur d'eau et que si on ne gonflait pas les corps de fusée à liquides, avant leur remplissage, celles-ci s'effondreraient sous leur propre poids. Principes d'une mise en orbite, d'une mission lunaire, concept de vitesse de libération, illustrés à l'occasion d'une partie de boules sur une surface courbe. Anselme est entraîné en vue d'une mission spatiale, qu'il effectuera avec Sophie à borde d'une Navette (l'ex-navette Hermès, projet aujourd'hui abandonné). La mission, incident, suspense, et retour sur Terre sains et sauf.

Pour grand public

 





LE SPONDYLOSCOPE

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    Dieu se fait présenter les nouveautés en matière d'évolution. Ses anges envisagent de lancer un nouveau bipède.

Vous êtes fous, objecte Dieu, les bipèdes n'ont aucun avenir. Le tyrannosaure n'avait aucun freinage, ne savait pas quoi faire de ses mains. Les gosses sont affreusement secoués dans la poche du kangourou !
Les anges expliquent qu'il s'agit d'un prototype complètement révolutionnaire. On supprime la queue et on rallonge les bras, qui servent alors de balanciers, équilibrant la marche.
En somme les bras servent de queue, répond Dieu.
En quelque sorte.

     Les différents éléments du "prototype" sont présentés. L'épaule est un véritable prodige de biomécanique. Le prototype est censé pouvoir atteindre les fruits des branches basses de arbres. Mais lui et ses semblables accumulent immédiatement les âneries. Se succèdent : entorse, lumbago. L'homme, pour couronner le tout, accroît ses problèmes en inventant la chaise et en devenant sédentaire.
On passe ensuite aux malformations les plus fréquentes, et aux désordres liés à l'âge : arthrose, usure des têtes de fémur, arthrite. En effet, en créant l'homme, ses concepteurs ont oublié le prédateur correspondant, qui puisse limiter non seulement sa démographie, mais son espérance de vie. Dernier essai : un des anges suggère de mettre l'humanité sur orbite, en impesanteur, pour supprimer toute contrainte sur les articulations. Mais, quelques mois plus tard, un homme se fracture le poignet en décapsulant une canette de bière. Décalcification…

Pour grand public.

 


L'INFORMAGIQUE

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    Pendant que Sophie travaille sur un ordinateur, Anselme, désoeuvré, traîne ici et là et tombe sur un manuel contenant les instructions permettant de piloter la machine. Au hasard d'une page, il tombe sur l'instruction ABRACADABRA, qu'il compose sur le clavier. Ô horreur, lui, l'escargot Tirésias, et les deux oiseaux se retrouvent projetés à l'intérieur de la machine. On découvre ainsi que qu'il y a RÉELLEMENT dans un ordinateur : des diables qui effectuent toutes les tâches. Un lieu comportant de nombreux couloirs où déboulent à une vitesse infernale des trains remorquant des wagonnets emplis de mouchoirs, noués ou non noués, un mouchoir noué signifiant "un", un dénoué "zéro". Bref, du binaire. Anselme et ses compagnons visitent tous les services, la "mémoire centrale", le service de l'élévation au carré", le lieu où l'on crée des nombres aléatoires, etc. A travers ce scénario le lecteur fait connaissance avec l'architecture d'un ordinateur et le concept de programme. Restée à l'extérieur, Sophie continue son travail, dont Anselme et ses compagnons perçoivent, à l'intérieur, les effets. Tirésias plante une belle pagaille au hasard de ses explorations. En surface, perplexe, Sophie fait "reset". Dociles, les diables dénouent tous les mouchoirs….
Mais il faut sortir de cet appareil. Anselme trouve un moyen d'entrer en contact avec Sophie, qui trouve la solution. Heureux dénouement, tous nos amis se retrouvent enfin.

Un des albums les plus faciles, accessible à un enfant de douze ans.
Niveau grand public.
Un autre album est prévu, toujours en informatique et niveau "Lanturlu Junior".

 

 




L'ECONOMICON

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    Unique employé du propriétaire d'une poterie, de la tribu des Xbreuh. Anselme lui sert à la fois d'artisan et de commissionnaire, les pots étant échangés contre des poissons, selon le système du troc. Mais un jour, Anselme, qui vient livrer un nouveau chargement de Pots, est confronté à un problème. Le Kroumir, propriétaire des pêcheries, lui propose, en échange, d'étranges petits poissons de fer, la première monnaie. Le passage du système du troc à celui du paiement à l'aide d'une monnaie démultiplie les échanges commerciaux. Le Xbreuh en profite pour acheter de l'alcool et accentuer la manière dont il exploite ce pauvre Lanturlu.

     Entre temps, le roi Numis découvre les vertu de la monnaie, donc de l'économie, en décidant de monopoliser cette faculté de contrôler les échanges commerciaux. Accroissant inconsidérément la masse monétaire, il invente l'inflation (par la demande, par les coûts), avec toutes ses conséquences funestes. L'invention du tonneau ruine le Xbreux et Anselme se retrouve au chômage. Sophie, employée des pêcheries, découvre quant à elle le principe de l'économie marxiste (après que les employés se soient débarrassés du Kroumir, leur patron, et conclut : "Chez les capitalistes, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Maintenant, chez nous, c'est l'inverse".

     Après avoir remplacé le fer, trop courant, par l'or, Numis doit faire face à des troubles. Dans un véritable coup de maître, il invente le chèque sans provision absolu : le papier-monnaie.


     Lanturlu retrouve Sophie et, avisant un pot de tisane, décide de faire une infusion. Hélas, il s'agit de feuilles de futurodendron, dont la propriété est de vous envoyer dans l'avenir. Tous se retrouve alors dans une machinerie économique, fonctionnant à l'Ergol et au Flouz. Le professeur Tirésias leur explique les différentes lois de la flouzodynamique (un modèle analogique,fondé sur l'écoulement d'une émulsion à densité variable permet d'expliquer tous les mécanismes de l'inflation). Ce modèle permet au lecteur de se familiariser avec les éléments-clefs de l'économie : La productivité, la raison d'être de la croissance de la masse monétaire, le profit, l'impôt, l'épargne, Nos héros finissent par découvrir comment le gestionnaire de cette machine complexe, le sinistre des finances, résout à sa manière les problèmes sociaux : en y injectant du … vide économique.

Une bande dessinée qui rendra bien des services aux lycéens ayant à se familiariser avec l'économie.
Niveau grand public.

 





LE GEOMETRICON

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    Comme précisé dès le début de l'ouvrage, le lecteur a fort intérêt à se procurer, avant lecture, quelques accessoires : du papier de bonne tenue, mais suffisamment souple (feuilles de bristol, par exemple), des ciseaux, de la ficelle, un rapporteur pour mesurer des angles, un ballon et du ruban adhésif (l'idéal étant une espèce de scotch toilé coloré, que l'on peut aisément déchirer en bande de largeur quelconque). En effet, toutes les expériences de géométrie que fera Anselme au fil des pages peuvent être refaites par tout un chacun. Un livre, pourrait-on dire "qui se comprend avec les mains".
Anselme habite dans un monde étrange. Il se déplace sur une surface, l'horizon étant masqué pare une sorte de brume. Désireux d'explorer les lieux, il plante un clou et déroule derrière lui un fil d'Ariane, une ficelle bien tendue. Ce faisant il a la surprise de se retrouver… à son point de départ !


     Il tend alors trois ficelles, entre trois piquets, formant un triangle, mesure ses angles et somme les valeurs, qui excède 180° !


     Il téléphone alors à la maison Euclide and Co, qui lui a fourni ce théorème selon lequel la somme des angles d'un triangle vaut, en principe, 180°. Perplexe, l'employé lui conseille, par téléphone, de fabriquer un cercle, c'est à dire l'ensemble des points situés à égale distance d'un point fixe. Anselme s'exécute et s'aperçoit cette fois que le périmètre est inférieur à 2 ðp R. La surface du terrain ainsi délimitée est de même inférieure à ðp R2 (exposant deux).
Mais, tout s'éclaire : la surface sur laquelle se promène Anselme n'est pas un plan, surface "Euclidienne", mais une sphère, surface "non-euclidienne", sur lesquelles les théorèmes d'Euclide ne marchent plus. Lanturlu apprend alors à tracer, non plus des droites, mais ce qu'on appelle des géodésiques, en collant simplement une bande de ruban adhésif sur n'importe quelle surface. Bien entendu, quand cette surface est un plan, les lignes obtenues s'identifient avec "les droites du plan". Quand la somme des angles d'un triangle formé avec trois géodésiques excède 180° la courbure est dite positive. Quand c'est l'inverse, elle est dite négative (surface en "selle de cheval"). Quand la somme vaut exactement 180°, on dit qu'il s'agit d'une surface à courbure nulle. Au passage, Lanturlu découvre que, selon ce critère, un cylindre est une surface "dénuée de courbure".


     Encouragé par le représentant de la maison Euclide, Anselme décide d'explorer les espaces à trois dimensions, nanti d'un matériel lui permettant de construire des "géodésiques 3d" : des sortes de mats de tente qui s'emboîtent exactement les un aux autres. Et là, dans ce nouveau monde tout aussi nébuleux que le précédent, une nouvelle surprise l'attend : la ligne ainsi construite finit par se refermer sur elle-même ! Il décide d'essayer de mesurer le volume de cet espace à trois dimensions, décidément bien étrange, en gonflant un ballon, et manque de se retrouver.. écrasé dedans.
Sophie apparaît alors, qui lui explique qu'il a simplement évolué dans un espace 3d courbe.
Suite de l'album, avec retour au 2d et exercices faits avec un ruban de Möbius. Anselme découvre par exemple qu'en fendant cet objet selon la ligne médiane il n'obtient… qu'une seule bande.

Une initiation aux "espace courbes", préfigurant l'abord du monde déconcertant de la Relativité Générale.
Niveau grand public.

 




JOYEUSE APOCALYPSE.

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     Le clan des Zuns souffre cruellement de la faim. Au delà de la grotte où ses membres se sont réfugiés, les champs de butyrodendrons (étymologiquement "arbres à beurre"), dans la plaine, sont défendus par des animaux impressionnants : les cornufles. Anselme découvre alors qu'un éclat de silex ressemble à un croc artificiel, en plus long et en plus coupant. L'outil se transforme vite en arme et, grâce à celle-ci, fixée au bout d'une hampe, Anselme et ses compagnons parviennent à trouer un cornufle. Non seulement les butyrodrendrons sont à eux, mais aussi la viande des cornufles. L'arme du clan est perfectionnée et devient une arme de jet. Propulsée par une énorme arbalète, elle s'avère capable de trouver la carapace de n'importe quel animal. Les Zuns partent alors à la conquête du monde. Mais ce faisant, ils affrontent une autre tribu, celle des Zautres, qui possèdent des armes défensives, des boucliers, qui non seulement s'opposent à la pénétration des traits des zuns, mais amortissent les coups. Les Zautres prennent l'avantage en inventant une sorte de canon à vapeur, d'une mise en œuvre, il est vrai, fort lente. Les Zuns ripostent en dégageant les calories à l'intérieur de l'arme, grâce à la combustion de la poudre.


     On change d'époque. Lanturlu, officier de liaison du ministère de la défonce nationale, se rend au PC opérationnel. Il assiste à des simulations de guerre nucléaire puis découvre les "armes à énergie dirigée", comme les lasers, dont un explique le principe.


     Convoqué en pleine nuit à la nuite d'une alerte, le président des Zuns se voit dire "qu'il s'agissait d'une alerte due à un faux-contact". La nuit suyivante, il fait un cauchemar et se retrouve à bord d'un vaisseau immense, où il est impossible de découvrir où se trouvent l'avant et l'arrière, tant il est compliqué, ni même de mesurer sa route, car c'est le vaisseau de l'histoire, qui ne va… nulle part.

Sans difficulté particulière.
Pour grand public.